Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LE BOUCHE A OREILLE DE CITRY - "Agis en ton lieu, pense avec le monde" Edouard Glissant
LE BOUCHE A OREILLE DE CITRY - "Agis en ton lieu, pense avec le monde" Edouard Glissant
  • Relais d'infos Ecologie et Société, du local à l'international et réciproquement... Blog de lutte contre les fléaux inventés par les goinfres au mépris de la Vie. http://colfertois.canalblog.com/
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Visiteurs
Depuis la création 378 008
Archives
11 juin 2009

Plus de bio, c’est pas forcément écolo

Faire bondir la bio à 20 % des surfaces cultivées et des produits servis en restauration collective pour 2012 : le défi du Grenelle de l’environnement ne pourra être gagné qu’au prix d’importations massives.

Un minimum de 20 % de produits bios dans les repas de la restauration collective en 2012 : pour tenir ce cap fixé par le Grenelle de l’environnement, il faudrait multiplier par 20 les achats en bio d’un secteur qui livre plus de 3, 5 milliards de repas par an ! La France, à l’évidence, est loin d’être prête, mais qu’à cela ne tienne. Vendredi dernier, l’Agence bio, chargée de la promotion et du développement de la bio, annonçait, réjouie, les résultats d’une étude auprès des responsables de restaurants collectifs : un tiers propose déjà des produits bios de temps à autre, et 71 % entendent le faire à l’horizon 2012. L’enquête interrogeait : quels produits souhaitent-ils voir à table ? « Nous avons fréquemment des difficultés d’approvisionnement sur les produits que nous demandons, a répondu Nathalie Beugnot, chargée de la bio au CCC France, association de régies locales de restauration collective. Mais peut-être devrait-on d’abord se renseigner sur ce que peuvent fournir les agriculteurs locaux… » Privilégier les filières régionales : un réflexe de bon aloi pour des régies souvent municipales et de taille modeste. Mais voilà mis face à face des acteurs n’ayant quasiment aucune pratique commune et peu de connaissances de leurs contraintes respectives. L’état des lieux n’est pas reluisant : alors que la France était en tête de la production bio en Europe (exportatrice, même), elle importe aujourd’hui 30 % des produits bios qu’elle consomme, et même 60 % pour les fruits et légumes, produits les plus introduits en restauration collective. Et les 580 000 hectares cultivés en bio ne représentent que 2,12 % de la surface agricole utile française. Le gouvernement aurait-il engagé, de facto, un vaste plan de renforcement des importations bios ?

Politis > lire l'article complet

Publicité
Commentaires
Publicité