Nanotechnologies : tous cobayes de la nano-bouffe ?
Après les OGM, les nanotechnologies s’invitent dans notre assiette : les nano-aliments, traités avec des nano-pesticides et contenus dans des nano-emballages, se multiplient. A la clé : de faramineux profits financiers pour les industriels et des risques environnementaux et sanitaires aujourd’hui impossibles à évaluer. Le tout dans une totale - et incroyable - absence de règles et de contrôles...
... Une technologie de confort pour les pays riches
Du silicate d’aluminium pour empêcher l’agglutination des aliments en poudre, du ketchup épaissi avec du dioxyde de silicium, des vinaigrettes blanchies au dioxyde de titane... Les nano-aliments nous apporteraient, selon leurs partisans, des avancées culinaires majeures : du chocolat ou des glaces sans lipides et sans sucre, qui conservent le même goût que l’original, une huile (Shemen Industries) qui inhibe l’entrée du cholestérol dans le sang, un substitut alimentaire (Nanotrim de Nanonutra) qui brûle les graisses. Ou la possibilité de modifier le goût d’un aliment selon nos désirs. Des industriels comme Nestlé cherchent à concevoir les « nano-aliments du futur ».