31 mai 2011
Oxfam mesure « l'empreinte pauvreté » des multinationales
Après Unilever en Indonésie, Coca-Cola vient de faire évaluer son « empreinte pauvreté » au Salvador et en Zambie. Cette initiative, développée par Oxfam, vise à mesurer les impacts sociétaux des multinationales dans les pays pauvres. Elle est aussi l'occasion d'amorcer de nouvelles stratégies sur ces marchés émergeants.
En reprenant l’idée de l’empreinte écologique, outil de référence pour évaluer les impacts environnementaux sur un territoire, Oxfam veut doter les entreprises et leurs parties prenantes d’un outil d’évaluation sociétal inédit. Face à des indicateurs insuffisants dans ce domaine – comme le nombre d’emplois créés ou les actions philanthropiques – la méthode évalue les effets positifs et négatifs, tout au long de la chaîne de valeur, de la présence d’une multinationale sur un territoire.
Publicité
Commentaires