Quand les poules volent dans les plumes des déchets alimentaires
Très grosse consommatrice de déchets, la poule fait son retour dans les chaumières. Mais pas seulement. Certains établissements d'accueil y gagnent sur plusieurs plans : réduction des déchets et sujet de joie de vivre pour leurs pensionnaires.
Les déchets de cuisine ou du jardin, qui sont également appelés déchets organiques, représentent 40 à 60% de la production moyenne d'un ménage. Une part non négligeable qui a nécessité d'importantes ressources en eau, en terre, en énergie ou encore en main-d'œuvre pour sa production. Ces déchets n'ont donc pas vocation à être enfouis ou incinérés mais bien recyclés. Certaines collectivités ont choisi de collecter séparément ces déchets mais la question du coût limite le développement de cette pratique. Plusieurs communes se sont tournées vers une autre piste : nourrir des animaux et notamment des poules.