Alimentation industrielle et maladies chroniques
Ce n'est pas nouveau pour nous, nous avons bien constaté les dégâts de l'alimentation industrielle et nous ne cessons de voir augmenter somme de maladies plus ou moins graves, ou en passe de le devenir, si on continue sur cette pente. On vient d'ailleurs d'apprendre que la courbe de croissance de l'espérance de vie s'était infléchie pour la première fois depuis 1969. Les démographes de l'INSEE attribuent ce phénomène à la grippe, à la canicule de juillet 2015, soit des raisons conjoncturelles sans considérer les énormes changements de mode de vie intervenus à l'issue des Trente glorieuses, environnement, sédentarité et alimention. Nos "vieux" d'aujourd'hui n'avaient pas connus Mc Do ni la barquette rréchauffée au micro-ondes ! ;)
Familiarisée à des groupes de personnes atteintes de candidose et diverses maladies auto-immunes, qui ne sont guère que des maladies d'encrassage, je peux voir évoluer la santé de ces personnes lorsqu'elles engagent une véritable réforme alimentaire en se débarrassant notamment de l'alimentation transformée.
L'article d'un nutritionniste et chercheur (à l'INRA) pointe ici l'approche non holistique de la nutrition.
L’industrie agroalimentaire transforme les aliments, qu’elle considère comme une simple somme de nutriments. Mais c’est nier leur complexité et conduire à des déséquilibres nutritionnels, cause de maladies chroniques. A l’inverse de cette logique « réductionniste », il faut appréhender l’alimentation de façon globale. La santé publique y gagnerait beaucoup.
Quand on demande au grand public à quoi il attribue le « potentiel santé » des produits laitiers, des agrumes, de la viande ou des produits céréaliers, il répond en majorité et respectivement le calcium, la vitamine C, les protéines et les fibres. Ces réponses, si elles sont partiellement vraies, sont aussi partiellement fausses. En effet, elles réduisent le « potentiel santé » des aliments à un seul nutriment. Or les aliments sont des matrices complexes constituées de centaines de nutriments. C’est l’action synergique de ces nutriments et la structure de la matrice alimentaire dans laquelle ils sont inclus qui déterminent leurs effets protecteurs...