Le débat participatif court-circuité par la loi Macron
Cette logique expéditive de la loi Macron entre pourtant en contradiction avec les préconisations formulées par François Hollande lors de la conférence environnementale de novembre dernier. À savoir « que soient revues nos procédures de décision publique et favoriser la participation, voire l’expression directe des citoyens », avec « de nouveaux outils de démocratie participative », comme les « jurys citoyens, les états généraux, les conférences de consensus », voire le recours à un référendum local. « On ne comprend pas ce grand écart entre la loi Macron et le grand chantier du débat participatif lancé par le président qui s’accompagne de celui de la modernisation du droit de l’environnement lui aussi lancé », souligne Matthieu Orphelin, porte-parole de la Fondation Nicolas-Hulot. L’incompréhension est d’autant plus grande que les procédures accélérées de la loi Macron vont à l’encontre des aspirations des Français. synthese-sondage-tns-sofres-cndp.pdf