Grèce : le monde de la finance passe à l’attaque contre Tsipras
Alexis Tsipras, leader de Syriza, à sa sortie du bureau de vote, à Athènes, le 25 janvier 2015
LOUISA GOULIAMAKI / AFP
On s'y attendait... La réponse du berger à la bergère ne s'est pas fait attendre.
Hier, après l’annonce par le nouveau gouvernement de mesures approuvées par les électeurs, la Bourse a perdu 10% et les banques grecques un quart de leur valeur.
Les marchés n’aiment pas les élections. Encore moins quand elles portent au pouvoir un gouvernement de gauche soucieux d’abord de satisfaire sa population. L’annonce, mercredi, par le nouveau gouvernement d’Alexis Tsipras de l’arrêt de certaines privatisations clés comme celle du port du Pirée ou de la compagnie national d’électricité (EI), ainsi que la réaffirmation de sa détermination à tourner la page de l’austérité, ont immédiatement été suivies d’une chute de la bourse et notamment des grandes banques.